Mes impressions
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ORSENNA E. , Les Chevaliers du Subjonctif, Coll. "Livre de Poche", 2004 |
J'ai
choisi de lire "Les chevaliers du Subjonctif" car j'avais déjà
découvert Erik Orsenna l'année dernière avec son roman "La grammaire est
une chanson douce". Je l'avais lu dans le cadre du cours de grammaire de
Madame Audin et il m'avait touchée par son côté enfantin, doux et naïf.J'ai donc décidé de poursuivre
ce voyage particulier que m'avait fait vivre Erik Orsenna en ouvrant "Les
chevaliers du Subjonctif" qui s'annonçait tout aussi poétique. Tout comme
"La grammaire est une chanson douce", j'ai apprécié ce roman. Très
rapidement dévoré, "Les chevaliers du Subjonctif" est un voyage
merveilleux grâce auquel le lecteur peut comprendre le fonctionnement des
verbes, et du subjonctif plus précisément. L'histoire est touchante par son
côté "naïf". En effet; la manière dont est présentée la grammaire est
une réelle trouvaille. Erik Orsenna détourne la conjugaison intelligemment et
rend cette dernière ludique et accessible à tous. A plusieurs reprises, j'ai
souri. Le roman entier, par son écriture, est une forme de poésie qui lui
confère une certaine sensibilité, qui ne m'a pas échappé.Enfin, le côté merveilleux du
récit a fait travailler mon imagination. Maintes fois, j'ai imaginé les
paysages et les personnages décrits et j'ai éprouvé l'immense envie de me
téléporter dans cet univers magique. L'auteur du roman est, selon moi, un vrai
génie quand il s'agit de faire rêver son lecteur!
Eric Orsenna dans mes classes
Je pense que je pourrai donner ce roman à mes futurs élèves, ou du moins en choisir quelques extraits. En effet, je trouve que c'est une manière efficace et attractive d'aborder la conjugaison. Cette matière est souvent détestée par les élèves et toutes les méthodes sont donc bonnes pour les aider à se l'approprier. Je suis heureuse d'avoir découvert cet auteur et son style d'écriture. Ses deux romans sont de véritables pistes pédagogiques que je n'hésiterai pas à exploiter si j'en ai l'occasion plus tard. N'est-il pas de plus beau voyage que d'apprendre en ayant du plaisir?
Extrait :)
" - Je traduis : les
paresseux, les verbes à l'infinitif qui ont décidé que, être verbe, c'était
trop fatigant. Ils ont changé de métier. Ils ont préféré devenir des noms. Un
nom a beaucoup moins de travail qu'un verbe.
- Vous pouvez me donner un exemple d'infinitif paresseux?
- Le savoir, le sourire. "
Je n'ai lu que "La Grammaire est une chanson douce", mais avec l'extrait attendrissant que tu nous proposes, une autre lecture s'impose...
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